200 premiers jours au Conseil communal

200 jours après leur prise de fonction à l’exécutif communal, retrouvez les premières impressions d’Yvan Crittin et Jean-Luc Rahir.

Mes 200 premiers jours comme conseiller communal, ce sont trois mots qui me viennent à l’esprit : disponibilité, apprentissage et collaboration.

Pour moi, être disponible signifie concilier ma vie familiale, ma carrière professionnelle et mon engagement communal. Apprendre signifie accepter de commettre des erreurs, se remettre en question, s’améliorer et aller chercher conseil chez les bonnes personnes. Et collaborer signifie travailler dans une ambiance collégiale au sein du conseil et avec l’appui systématique des différents services communaux et intercommunaux. Sans disponibilité, apprentissage et collaboration, il est difficile à mon sens de concevoir un travail de qualité dans les dicastères de la mobilité, la sécurité, l’agriculture et le triage forestier.

Ces 200 premiers jours m’ont donné l’occasion de faire connaissance avec la plupart de mes partenaires, d’assimiler la complexité et les interactions de chaque dossier et d’entreprendre déjà quelques projets d’application. Concernant ces derniers, je peux citer le lancement d’une étude d’optimisation de nos parkings communaux et la mise à jour de la signalisation routière. Mais aussi comme première pour la commune, la mise en place d’un dispositif de mobilité estivale. Dans le cadre de la sécurité, nous avons créé une commission du feu communale qui se penche sur l’état et la mise en conformité de nos bâtiments publics en lien avec la protection incendie.

Voilà qui augure un travail passionnant pour les 200 prochains jours et pour la suite !

Yvan Crittin, conseiller communal

Une fois retombée la ferveur partisane de la campagne et des élections, une fois passées les fêtes, c’est avec une impatience certaine et une certaine appréhension que j’ai gagné la table du Conseil. Les compétences sont au rendez-vous, la collégialité et la motivation aussi. Travailler ensemble pour le bien commun est l’objectif partagé.

Le tourisme, la jeunesse, le sport, processus et qualité : je suis en terrain connu. Je trouve rapidement mes marques tout en restant conscient qu’il faut prendre le temps de faire connaissance de tous les acteurs en place, de se pencher en profondeur sur les projets en cours. Le « Faut qu’on, y a cas » se mue rapidement en une appréhension plus large des défis. Pouvoir s’appuyer sur des chefs de service compétents et investis est précieux. Avec eux et les collègues du conseil, gérer les affaires courantes, reprendre des chantiers en cours, en relancer d’autres, être force de proposition et gérer des imprévus aussi : tourisme 4 saisons, soutien aux commerçants, Tinderey, Dailley, animations locales (SD), mobilité estivale. 

Un travail de fond conséquent est aussi important pour se projeter avec notre commune vers le futur. Il est en route. Elle est en route. Puis il y a tout ce qui reste à apprendre, à découvrir et à appréhender pour gagner en efficience comme conseiller et vice-Président. Les composantes fédérales et cantonales impactent le déroulement et la dimension temporelle des projets. Le statut de milicien me pousse aussi immanquablement à hiérarchiser et planifier au mieux le tout.

De quoi voir venir et découvrir.

Jean-Luc Rahir, vice-président